L’avenir de la buanderie est sous la loupe
Dans l'édition de la semaine dernière, le journal relatait les propos de la CSN et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), qui craignent la privatisation de la buanderie qui emploie entre 25 et 30 personnes. Le CISSS des Laurentides répond aux questions qui chicotaient le syndicat.
À la question « pourquoi la direction ne veux pas nous rencontrer pour parler de nos négociations qui ne bougent pas », Alain Paquette, directeur des communications et des relations avec la communauté, a une réponse.
« Actuellement, il y a une tournée du PDG et du PDGA [ NDLR: respectivement, Jean-François Foisy et Daniel Corbeil ]. On a commencé au nord du territoire. L’objectif de cette tournée est d’aller sur le terrain rencontrer les gens, répondre à leurs questions parce qu’évidemment on est conscient qu’ils ont des questions ». M. Paquette fait allusion aux réductions de postes, à la réforme.
Un des messages clés de cette visite aux points de services de Rivière-Rouge, et plus au nord, Mont-Laurier, c’est la volonté de faire vivre le CISSS localement et de poursuivre les initiatives qui fonctionnent bien et de les exporter dans d’autres points de services selon M. Paquette.
« Je crois que c’est un message fort qui a été véhiculé par le PDG et le PDGA. Pour les partenaires syndicaux, il y aura une rencontre avec la direction le 26 juin pour regarder les différents enjeux dans l’ensemble du territoire des Laurentides. Tous les partenaires seront conviés. »
Et la buanderie dans tout ça?
À propos de la buanderie, M. Paquette affirme que la direction est sensible à la question des emplois (25 à 30) à Rivière-Rouge.
« Nous sommes en train de faire une analyse du dossier de la buanderie pour voir comment mettre à contribution le service qui est là, tout en prenant en considération tous les aspects des coûts de transport, les impacts sur le prix du côté de la buanderie – on veut regarder le dossier dans son ensemble. Mais on est très très sensible à la question de consolider des emplois sur ce territoire-là qui en a grandement besoin.»
La direction cherche aussi une voie pour mettre la buanderie à contribution dans le CISSS. Malgré tout, est-ce qu’un jour on pourrait apprendre que ce département ira au privé?
« Tout va être regardé, mais on ne parle pas de privatisation pour l’instant. On a d’excellents services offerts à l’intérieur de nos murs à Rivière-Rouge » ajoute le directeur des communications. Évidemment, la direction n’a pas d’échéancier pour une réponse claire si oui ou non la buanderie pourrait se privatiser.
« La priorité est de mettre en place un comité d’organisation, de s’asseoir auprès des gestionnaires afin que les gens d’ici, avant les vacances d’été, puissent être fixés sur leur poste. De ça découlera que les employés sauront à qui ils se réfèrent. »
D’ici la fin de juin. Quand les postes seront donnés (ils le sont à près de 90% selon M. Paquette), « c’est à ce moment-là que l’on se penchera sur les dossiers importants comme celui de la buanderie. »
La visite de la direction du CISSS se poursuit jusqu’à la mi-juillet.
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