Pas une raison de garder le silence
Lettre de Jean-Paul Le Bourhis à la suite d’une demande de résolution condamnant les attentats perpétrés en France il y a quelques semaines.
Habiter une petite ville paisible dans un coin pittoresque du Québec n’est pas une raison pour garder le silence quand se passent des événements d’une gravité telle qu’ils secouent la planète entière.
Il est bon que nos municipalités, comme vient de le faire ville de Rivière-Rouge, disent leur solidarité à une de leurs sœurs éprouvée dans ses chairs comme vient de l’être Paris où un triumvirat de fanatiques s’est déchaîné contre les journalistes de Charlie Hebdo, des policiers en devoir (dont un musulman, il ne faut pas l’oublier), des juifs en train de faire leurs emplettes en vue du sabbat, et même un simple concierge.
Il faut bien faire attention de ne pas amalgamer l’islam, religion dont la vaste majorité des adeptes aspire à mener une vie paisible sous le regard de Dieu le Miséricordieux plein de miséricorde comme il est écrit, et l’islamisme, qui est une idéologie radicale propagée par des fanatiques, dont le but ultime est de créer un ordre mondial nouveau, où la moindre peccadille peut vous valoir le fouet, la mutilation, voire, la mort.
Depuis 1976, à côté d’une version enluminée de l’Ancien Testament, un exemplaire du Coran, acheté lors d’un séjour à Paris, trône dans ma bibliothèque. Je le feuillette à l’occasion et ai la joie d’y découvrir ou redécouvrir deçà delà, loin de toute logique guerrière, des sourates d’une vibrante poésie. Mais où donc, dans ce texte fondateur d’une des trois grandes religions monothéistes du monde, les islamistes prennent-ils que leur contrariété, aussi grande soit-elle, leur donne le droit de vie et de mort sur ceux qui ont l’audace de refuser de se soumettre à leurs diktats?
Le bon pape François, qui, comme ses prédécesseurs a pourtant été objet de caricatures féroces par ces petits comiques résolument irrévérencieux de Charlie Hebdo, n’en a pas moins déclaré dans la foulée des tragiques événements que l’on sait: « quelle que soit la motivation, la violence assassine est abominable, jamais justifiable ». Merci François de nous l’avoir rappelé.
Jean-Paul Le Bourhis
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