Last call pour les trottoirs
Voilà un bon dix ans que la saga des trottoirs du centre villageois de Rivière-Rouge dure.
D’abord, on en a reproché la largeur qui soi-disant alourdissait considérablement la facture. La ville a eu beau démontrer qu’il n’en était rien puisque cela, entre autres vertu, évitait d’avoir à poser une bande gazonnée le long de la chaîne de trottoir, bande qui aurait au fil des ans coûté fort cher à entretenir; rien à faire, les apôtres des tit-trottoirs faits pour se suivre à la queue leu leu ne voulaient rien entendre et tenaient mordicus à empêcher la ville de procéder.
Ce n’est pas que la largeur des trottoirs qui était contestée en 2007. À les en croire, tout le plan de revitalisation n’était bon qu’à être jeté aux poubelles. Quand lors de la rencontre au centre sportif et culturel qui a suivi la manifestation pour appuyer la revitalisation de Rivière-Rouge il a été demandé aux opposants qu’est-ce qu’ils auraient fait à la place du plan soigneusement préparé, la réponse a été “autre chose”. Mais encore? Ben… ils auraient fait mieux. Et à moins cher. Fallait pas essayer de voir plus loin. De véritables plans alternatifs, il n’y avait pas point à la ligne.
Le travail n’est pas fini
Les temps ont passé. Les trottoirs, heureusement, ont été faits, mais on a sacrifié leur prolongement comme initialement prévu, ce qui a fait perdre une première subvention assez généreuse pour leur mise en chantier. Ceux qui ont été refaits cependant sont assez larges pour qu’une mère et sa poussette croisent un enfant avec son sac de hockey sans qu’il y ait risque de collision. Génial, non?
Mais le travail n’est pas fini. Il faut maintenant compléter l’ouvrage en prolongeant nos trottoirs jusqu’à l’hôpital d’un côté, et jusqu’au Centre sportif et culturel de l’autre. C’est un “must” pour redonner du pimpant à notre centre-ville et en augmenter la fréquentation. Voici qu’une nouvelle fois, suite au travail remarquable de nos édiles municipaux, une subvention du gouvernement de l’ordre de 100 000$ a été obtenue pour aller de l’avant. Une telle occasion n’est pas prête se se représenter. Si nous ne parvenons pas à réaliser ces travaux, nous devrons malheureusement dire adieu définitivement à ce rêve qui enthousiasme, et avec raison, une bonne partie de la population. Souhaitons qu’il n’y ait pas trop de citoyens pour adhérer au discours défaitiste des éternels rabat-joie, qui essaient comme autrefois de nous faire croire qu’on est né pour de tit-pains… pardon, des tit-trottoirs! Si nous refusions lors d’un référendum d’aller de l’avant, c’est non seulement la subvention de 100 000$ qui nous passerait sous le nez, mais l’organisation d’un référendum coûtant en gros 50 000$ viendrait grever notre budget. Ridicule.
Jean-Paul Lebourhis, Rivière-Rouge
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