Un Riverougeois veut une consultation publique du PGMR
ENVIRONNEMENT. Le citoyen Jean-Paul Le Bourhis de Rivière-Rouge, connu pour ses propos parfois cinglants sur la gestion des déchets dans la Rouge, avait son mot à dire sur les futures consultations publiques qui auront lieu loin du site d’enfouissement de la Ville, à la RIDR.
À la première période de questions de la dernière assemblée du conseil de la Ville, il s’est levé et s’adressa à la mairesse, par la bande, les citoyens. Il remarque d’abord que le ministère de l’Environnement fait moins d’inspection qu’à l’habitude: 300 en 2014 et 176 en 2015 selon les documents officiels publiés.
«On devra être plus vigilant et que l’on regarde ce qui est en train de se passer dans ce domaine.» C’est pourquoi M. Le Bourhis est furax à l’annonce des consultations publiques sur le nouveau PGMR (plan de gestion des matières résiduelles) commun annoncées pour Mont-Laurier, Mont-Tremblant et Saint-Sauveur, la première dans quelques semaines.
«Dieu sait qu’ils tiennent à nous donner leurs vidanges», faisant allusion aux municipalités membres du Sud à la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge dont les voyages de camion arrivent quotidiennement au site. «Que les rencontres ne se fassent pas là où les dégâts se font, je trouve ça scandaleux.» Il déplore que ce soit tout de même Rivière-Rouge qui subit les assauts d’odeurs près du centre et que l’on daigne tenir les consultations ailleurs.
Clairement, la fusion des PGMR ne lui plait pas du tout. Les décisions seront par la prise de compétence des élus «qui rend la démocratie caduque» selon M. Le Bourhis. Désespéré de voir les autres municipalités déverser leurs déchets en quantité à la RIDR, il a demandé à la Ville d’aller au front et «qu’elle quête l’argent qui lui ait dû», soit 100 000$ par année, selon les résultats de l’étude d’impact du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) déposé du 3 février 2004.
Réponse de la mairesse
La mairesse Déborah Bélanger a pris le temps de répondre à M. Le Bourhis en lui soulignant que «le 100 000$ est dans le budget annuellement. […] Je siège au comité du PGMR de la MRC Antoine-Labelle et la directrice générale [de la Ville, Julie Godard] suit le comité de près. C’est sûr que c’est un PGMR conjoint, mais ce n’est pas un PGMR pour trois MRC [Antoine-Labelle, Laurentides et Pays-d’en-Haut]. Chaque MRC a sa couleur locale, car c’est différent d’une à l’autre, mais c’est fait pour économiser de l’argent et en même temps faire de la concertation régionale. Mais c’est vrai qu’il fait suivre ça de près et être vigilant dans ce dossier-là.»
M. Le Bourhis a redemandé que l’on tienne une rencontre à Rivière-Rouge. La mairesse a répondu que la demande a été formulée et que certains délais de publications étaient à respecter.
Les consultations publiques du PGMR ont lieu à Mont-Tremblant (19 janvier, 19h), à Mont-Laurier (26 janvier, 19h) et Saint-Sauveur (16 février à 19h).
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