Nouvelle station de surpression inaugurée
AQUEDUC. Discrètement, Rivière-Rouge inaugurait le 15 décembre la moderne station de surpression de la montée Gareau. Le besoin était pressant, mais depuis juin, tout le noyau de L’Annonciation en profite.
Le vieux réservoir en béton armé d’une hauteur de 60 pieds et d’un diamètre de 32 pieds a été construit dans les années1968-69. En 2003, les employés de la Ville ont constaté un problème de dégradation du ciment à l’intérieur du réservoir?; les parois intérieures se détachaient en plaque. « Suite à cela, la Ville a engagé une firme qui a mis un époxy à l’intérieur », affirme à L’Information du Nord le directeur du Service des travaux publics, Michel Robidoux. « Mais ça n’a duré que trois ans. De la glace se formait encore sur les parois, arrachant l’époxy. »
En 2010, on installe un système de chauffage radiant afin que l’eau ne gèle pas. Deux ans plus tard, d’importantes fissures sont décelées à plusieurs endroits du réservoir et en juillet 2013, une fissure majeure « crée un torrent jusque dans la rue. » Ce fâcheux incident donné donne lieu à des analyses effectuées en collaboration avec les ingénieurs et M. Robidoux.
Un grand réservoir
L’évaluation des travaux au remplacement du réservoir dans les meilleurs délais possible s’amorce. Une aide financière dans le cadre du Programme sur la taxe d’accise a été demandée.
Lors de l’évaluation, plusieurs problématiques avaient été soulevées: le réservoir n’était pas conforme pour la couverture incendie et la Ville avait un problème de faible pression à plusieurs endroits sur le réseau.
« Le nouveau réservoir devait avoir une capacité de 1200 mètres cubes, avec l’installation de nouvelle pompe de surpression pour distribuer l’eau potable de façon équitable sur l’ensemble du réseau. »
Le nouveau système est en service depuis juin dernier.
L’eau chemine des deux puits situés dans le parc Liguori-Gervais où elle arrive vers la station de surpression qui, à son tour, la redistribue aux foyers riverougeois. Une eau d’excellente qualité selon M. Robidoux: « On est une des seules municipalités du Québec qui ne chlore pas son eau. »
La mairesse Déborah Bélanger est bien sûr satisfaite des travaux. « On est heureux, car la pression était une plainte que l’on entendait des citoyens. Maintenant avec le nouveau réservoir, on sait que l’on vient de palier à cette problématique et en même temps, c’est prometteur pour le développement. »
Le projet aura coûté près de 1 M$.
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